
Chaque année, Grenoble Ecole de Management valide entre 5 à 20 parcours de VAE – validation des acquis de l’expérience. Ces professionnels, tous profils confondus, sont accompagnés individuellement en amont et durant leur parcours de validation par les équipes dédiées de GEM. Pourquoi conduire une VAE et comment la mener à bien ?
« La loi impose aujourd’hui aux organismes de formation une obligation de conseil permettant d’accéder à la validation totale d’une VAE. C’est ainsi que GEM, comme tout autre organisme de formation, se doit de prodiguer un accompagnement sur-mesure aux candidats, » souligne Adrien Champey, directeur Executive Education à GEM. Une VAE doit toujours être proposée en deux lots, intégrant d’une part la définition exacte du parcours de VAE jusqu’à la soutenance, et d’autre part, un accompagnement complet individualisé. GEM propose le soutien d’un accompagnateur dédié sur une durée de 24 heures.
A noter : désormais, la VAE peut s’obtenir sous un mode d’acquisition partiel ou total. Le mode d’acquisition partiel consiste à valider l’obtention complète du diplôme/du Titre en plusieurs années.
Autre valeur ajoutée, GEM fixe un cadre précis, dont l’objectif est de concrétiser sa VAE sur une période d’un an (18 mois au maximum sont recommandés par la loi.) Cette « contrainte » supplémentaire crée l’émulation, en permettant au candidat de se fixer des objectifs identifiés en un temps limité. Car, réaliser une VAE requière de la détermination, voire de la pugnacité. Mais le chemin, même s’il est exigeant, vaut le détour pour de nombreux profils de compétences.
Pourquoi conduire une VAE ?
- Pour confirmer un parcours professionnel, et notamment accéder à une fonction d’encadrement. « Le titre Responsable opérationnel d’unité de niveau II (Bac+3/4) est particulièrement prisé par les titulaires d’un BAC + 2 par exemple, » précise Adrien Champey.
- Pour faire valoir de nouvelles compétences, acquises dans le cadre d’une reconversion professionnelle. « Le titre professionnel Manager des achats en est une parfaite illustration. »
- Pour accéder au diplôme de Grande Ecole lorsque l’on souhaite valoriser un parcours professionnel mené au plus haut niveau. « Toutes les Grandes écoles ne le font pas ! GEM valide environ un dossier Grande Ecole, chaque année, via la VAE. »
- Obtenir un Master spécialisé (BAC + 6). Ce label, reconnu par la Conférence des Grandes Ecoles, valide une expertise métier pointue. « C’est la seule formation BAC + 6 en France reconnue par la voie de la VAE, » souligne Adrien Champey.
Les publics concernés
« Tous types de publics peuvent entamer une VAE à Grenoble Ecole de Management. Citons les « jeunes » quinquagénaires, titulaires d’une Maîtrise notamment et qui n’ont pu valoriser un BAC + 5 avant la réforme LMD (licence, master, doctorat). Une VAE, typiquement, s’adresse à eux, relève Adrien Champey. Il en est de même des publics qui visent une évolution de poste pour devenir manager, sans en avoir le parchemin. Si la grille statutaire reliée à la convention collective de leur entreprise ne permet leur promotion qu’avec le diplôme, la VAE s’impose ici. Autre public concerné par une VAE, les 40-45 ans, titulaires d’un BAC + 2. Ces professionnels sont bloqués dans leur évolution de carrière, n’ayant pas le niveau BAC + 5, norme désormais communément requise pour viser des postes de managers. Les jeunes en reconversion professionnelle, mais aussi des mères et des pères au foyer, faisant valoir leurs investissements sociétaux (associatif, syndical, humanitaire…), peuvent candidater à GEM pour réaliser une VAE. Notamment par le biais de la validation de blocs de compétences (formations certifiantes courtes)."
A noter enfin qu’à GEM, les inscrit.e.s en parcours de VAE ont accès aux mêmes services que les autres étudiants : la bibliothèque, le service Carrières et le réseau des Alumni, pour ne citer que ceux-là.
Comment valoriser son parcours de VAE ?
Prendre le temps d’une VAE. « Il s’agit d’adapter son emploi du temps (de tout son temps) autour de la VAE pendant un an. Cela requiert une organisation stricte pour tendre vers une véritable « hygiène » de son agenda (week-end et vacances compris), » insiste Adrien Champey.
Réfléchir, en amont, au diplôme – titres ou blocs de compétences – qui vous conviendra le mieux. « Pour décider de la direction vers laquelle s’engager, il est incontournable de répertorier toutes les ressources professionnelles, associatives, personnelles… valorisées ces dernières années et de mobiliser son réseau professionnel, amical, voire familial pour confirmer l’orientation choisie. »
Vérifier la qualité de l’encadrement qui sera prodigué au sein de l’établissement retenu. Pour cela, il est conseillé de consulter plusieurs organismes de formation, de se rendre sur place et de s’entretenir avec les conseillers.
Eviter d’entamer une VAE loin de vos bases géographiques (pas d’accès aux services de l’OF).
Qualifier les raisons pour lesquelles on choisit tel ou tel organisme de formation. La réputation d’une école ou d’une université, son image et sa place dans les classements, seront déterminants sur un CV.
Enfin, l’investissement financier dans une VAE est conséquent (6 000 € à GEM). C’est pourquoi, il est essentiel de s’assurer en amont d’être en accord avec son accompagnateur potentiel.