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Qualité de l’air : GEM Labs en pointe

GEM Labs marque le pas en faveur de la qualité de l’air
Publié le
21 Octobre 2022

Voici 18 mois, ENGIE initiait son 12ème PeopleLAB à Lyon et Grenoble, avec l'ambition de réunir un collectif engagé afin de contribuer à l'amélioration de la qualité de l'air. Emlyon business school, Grenoble Ecole de Management, Crédit agricole Centre-est, International Mozaik, mPmC s.a.s. mes Producteurs mes Cuisiniers, Fondation HCL… se sont ralliés à cette initiative. Leur objectif ? Mieux appréhender et faire connaître, au sein de leur écosystème, les enjeux de la préservation de la qualité de l’air en collaboration avec Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.

« A Grenoble, GEM Labs a été sollicité par Engie, car nous avions déjà réalisé des travaux de recherche portant sur la qualité de l’air dans le cadre de la chaire Territoires en transition de l’école, souligne Delphine Gatti, responsable de programmes innovation au sein de GEM Labs. Notre objectif était alors de faire un pas de plus en faveur de la qualité de l’air dans l’agglomération grenobloise. » GEM Labs a donc recruté plusieurs parties prenantes, conçu, puis piloté une série d’ateliers collaboratifs, qui ont été conduits d’octobre 2021 à octobre 2022.

Comprendre les enjeux et pousser des initiatives

Les parties prenantes, mobilisées lors de ces ateliers ? Engie, le Crédit agricole Sud-Rhône-Alpes, les étudiants de l’association Impact de GEM, dédiée aux enjeux du développement durable et des enseignants-chercheurs de GEM, qui développent des outils d’appréhension de l’innovation. Parmi les experts et autres partenaires en présence, citons Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, mais également l’Académie de Grenoble, la Fédération française de vol libre… Au fil des ateliers, un carnet de route a été établi, pointant les outils méthodologiques, ainsi que le chemin parcouru durant un an.

Des ateliers en quatre temps forts

« GEM Labs est tout d’abord parti de l’exploration et du partage de connaissances concernant les travaux réalisés en amont, portant sur la qualité de l’air. Nous avons ainsi compulsé les études qualitatives et quantitatives visant à sensibiliser les publics. Puis, nous avons identifié les populations les plus enclines à modifier leur comportement. Pour cela, nous nous sommes inspirés des recherches déjà conduites  par certains de nos professeurs, axées sur l’incitation au changement de comportement autour de l’alimentation, pour le transposer sur l’éco-responsabilité dans l’agglomération grenobloise. GEM Labs  a aussi utilisé les techniques de gamification développées par le playground, l’une des plateformes, dediée à la gamification, à GEM Labs. Enfin, nous avons procédé à l’évaluation de toutes ces initiatives, et constitué un collectif grenoblois pour entretenir la dynamique », détaille Delphine Gatti.

Des initiatives communautaires émergentes à Grenoble

Cette mise en connexion a permis de faire avancer quelques initiatives auprès de « early adopter » grenoblois, afin de gagner en efficacité. Car ce collectif est aujourd’hui devenu une communauté. Quelques initiatives ont d’ores et déjà vu le jour, à l’image des travaux de sesnsibilisation auprès des étudiants, conduits par l’association Impact de GEM – des étudiants qui deviennent ainsi des ambassadeurs de la qualité de l’air via la technologie « Captotech » - des capteurs évaluant la qualité de l’air, développés par Atmo. Ces ateliers ont également permis de valoriser un vaste champ de compétences, déployées autour de l’analyse de la qualité de l’air. De même, Engie a lancé un site web, dédié à la sensibilisation à la qualité de l’air et le Crédit agricole Sud-Rhône-Alpes a sensibilisé ses troupes en interne. Enfin, la Métro (communauté d’agglomération grenobloise), prévoit le lancement de campagnes de communication évaluées en amont de leur diffusion pour en vérifier la pertinence.

« Grâce à l’initiative lancée par Engie et le Crédit Agricole, nous avons impulsé une dynamique de sensibilisation à la qualité de l’air à l’échelle d’un territoire, passant d’un dispositif relativement confidentiel à la création d’une nouvelle communauté dédiée, alimentée par un site web, relayée par les réseaux sociaux… afin de soutenir l’engagement de chacun », conclut Delphine Gatti.

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