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Colloque sur les questions de sécurité(s) : GEM réaffirme son empreinte géopolitique

Colloque sur les questions de sécurité(s) : GEM réaffirme son empreinte géopolitique
Publié le
25 Octobre 2022

Les 20 et 21 octobre 2022, Grenoble Ecole de Management a co-organisé un colloque avec l’IHEDN pour débattre des questions de sécurité(s), avec des experts civils et militaires. Cette rencontre avait pour objectif de questionner les risques et menaces des crises actuelles. GEM réaffirme ainsi son empreinte géopolitique.

Une réflexion géostratégique

Le thème du colloque était en lien avec des crises sociétales, économiques et enjeux géostratégiques actuels, auxquels sont acculturés les étudiants de GEM, tels que la guerre en Ukraine, le terrorisme, les cyberattaques, les conséquences de la pandémie, le réchauffement climatique, l’instabilité au Sahel, la tension Chine-États-Unis, laissant craindre des affrontements militaires de haute intensité. 

« Grenoble Ecole de Management est un acteur incontournable de la réflexion géostratégique depuis de nombreuses années. Construire la seconde édition de notre colloque annuel avec GEM s'est rapidement imposé au conseil scientifique qui cherchait à s'appuyer sur un partenaire qui partage nos valeurs et notre culture, tout en nous permettant de mieux déployer nos ressources. » explique Rosène Charpine, présidente de l'association régionale Dauphiné-Savoie des auditeurs de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale et à l’initiative du colloque.

Colloque sur les questions de sécurité(s) : GEM réaffirme son empreinte géopolitique

Comprendre les crises pour mieux s’y préparer

Etaient au programme de cette rencontre, des personnalités tant civiles que militaires, pour débattre et échanger sur ces réflexions stratégiques, telles que Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, Stéphane Bras, Général de division et Gilles Lillo, Général de corps d'Armée. Des présentations seront également assurées par des experts de GEM, de l’UGA (Université Grenoble Alpes) ou issus du monde de l’entreprise qui interviendront sur des thématiques en lien avec l’énergie, le darknet, la souveraineté industrielle, la stratégie agricole et alimentaire.

« Parce que la finalité de l’engagement militaire c’est d’abord ramener la paix, parce que le fracas des armes n’a de sens en démocratie que pour défendre des intérêts légitimes, les soldats de montagne suivent avec attention l’actualité internationale, les bouleversements géopolitiques, les crises qui se dessinent. Par nécessité, ils doivent s’y préparer, s’efforcer de les comprendre avant d’y être plongés, le plus souvent au beau milieu des populations meurtries. Discerner les enjeux, limiter l’usage de la force, éviter d’être instrumentalisé par un camp contre l’autre… Ces professionnels de la guerre se préparent et gardent les yeux grands ouverts et sans a priori sur le monde qui les entoure. C’est pourquoi, nous serons présents au côté de GEM, pour ce colloque passionnant ! » précise le général Paul Sanzey, commandant de la 27eme BIM, qui introduira le colloque.

La géopolitique : un outil managérial de prise de décision

GEM a placé la géopolitique au cœur de sa stratégie et de ses formations en proposant des conférences, des doubles-diplômes et plus récemment son parcours Géolab. La compréhension de ces enjeux est devenue l’une des principales clés de la prise de décision des managers et du pilotage des entreprises. Pour mémoire, GEM a été la première Business School à proposer un MOOC de géopolitique et a organisé durant 13 années de suite son Festival de Géopolitique

Cette volonté de rapprochement entre l’Armée et un établissement d’Enseignement Supérieur a pour ambition de permettre aux étudiants de GEM qui le souhaitent de développer une culture géostratégique et de discernement dans des situations de conflits internationaux.

Mourad Chabbi« GEM enseigne la géopolitique à ses étudiants, manifestant s’il était besoin, sa préoccupation de fournir aux futurs décideurs économiques des compétences utiles dans la gestion de leurs stratégies des risques. En cela, elle affirme son rôle de société à mission, qu’elle a d’ailleurs été la première en France à adopter. C’est naturellement que GEM s’est rapprochée de l’IHEDN, soulignant ainsi le souhait d’ouverture des armées (notamment de la 27e BIM) en direction des étudiants » conclut Mourad Chabbi, Enseignant-Chercheur et co-organisateur de l’évènement.

C’est aussi le moyen pour l’école grenobloise de renforcer son ancrage territorial en co-construisant avec des partenaires et des acteurs de son écosystème local, telles que la 27e BIM, l’UGA (Université Grenoble Alpes) et le cluster rhônalpin EDEN (European Defense Economic Network).

  • L'association régionale Dauphiné-Savoie des auditeurs de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale, reconnue d'intérêt général,  a pour vocation de participer aux réflexions et à la diffusion de la culture de Défense et de Sécurité globales. Son action couvre les départements de l'Isère, de Savoie et de Haute-Savoie. Plateforme ouverte d'échanges entre acteurs militaires, du secteur public, du monde économique et de l'éducation, ses axes privilégiés d'action sont la conduite d'études, l'organisation de colloques et d'opérations de sensibilisation, en partenariat avec les acteurs régionaux, nationaux et frontaliers. Le colloque "Autonomies, indépendances, puissances : Quelle(s) sécurité(s) pour le monde de demain ?", qui a reçu le haut patronage de l'IHEDN, s'inscrit dans ses missions. Il permet à toutes personnes intéressées par ses questions et soucieux de diffuser "l'esprit de défense" de s'informer sur les grands enjeux contemporains.

  • La 27ème Brigade d’infanterie de montagne est une unité de combat qui rassemble près de 8.000 soldats professionnels, chasseurs alpins notamment. Sa vocation est d’intervenir en urgence sur tous les théâtres d’opérations terrestres, à commencer par les terrains difficiles : montagne, grand froid, zones urbaines. Elle s’entraîne constamment et a été mise à contribution dans toutes les guerres et les crises qu’a connues l’armée française depuis 30 ans. Dernièrement au Sahel, puis en Roumanie et en Estonie, elle intervient pour combattre, ou préparer le combat avec ses alliés et partenaires.

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